• BATIR : késako

     BATIR, c'est travailler les mathématiques autrement...! C'est travailler par la manipulation et le jeu, de façon individuelle ou à 2 ou à 3 (selon les jeux) et s'approprier le langage mathématique.

    BATIR : késako

    Le rappel de l'auteur qui m'a/nous a inspiré (livre en français)

     

     

              1. La signification des lettres

    Si vous avez lu l'article sur la réflexion autour de BATIR; voici davantage de détails sur les lettres et sur ce que l'on met derrière chacune d'elle.

    L'idée générale de BATIR c'est de travailler les mathématiques via la manipulation; et on va faire manipuler aux élèves tout ce qui permet d'aborder des notions mathématiques. Ce travail est complété par l'utilisation d'un lexique mathématique et par la lecture d'albums mathématiques.

    C'est une sorte de Montessori : on manipule, et le langage (mathématique) est présent.

     

    • BIEN JOUER ENSEMBLE

    Pour le B, on joue, on manipule mais pour bien jouer il nous faut des règles. Vous trouverez donc dans les mini-leçons toutes les règles à voir avec les enfants pour que ce temps se déroule comme vous le souhaitez !

    Le mot ensemble insiste sur le fait que chaque temps de travail se déroule idéalement avec un seul pair; sinon maximum par 4.

     

    • Albums mathématiques

     Les albums mathématiques, on s'en sert surtout en maternelle mais Debbie Diller recommande d'avoir un atelier spécifique à ces albums afin que les élèves rencontrent au maximum les différents concepts mathématiques.

     

    • Traduire en langage mathématique

    Faire des maths, manipuler; c'est bien MAIS si les élèves comprennent ET utilisent le vocabulaire spécifique à cette matière, c'est encore mieux ! On cherchera donc à développer cette compétence.

     

    • Imiter et s'entrainer

    Lire des albums et parler mathématique c'est bien mais manipuler, s'entrainer, jouer c'est aussi ce que l'on souhaite il faut donc bien y travailler !!

     

    • Réfléchir et résoudre

    Il s'agit là de rencontrer, de créer des problèmes mathématiques pour élargir le travail précédent.

     

              2. Quel niveau est concerné ?

    On peut adapter le concept à tous les cycles; mais concrètement il faut avoir du matériel et ne pas hésiter à aller jeter un oeil en maternelle pour quelques jeux (notamment pour la géométrie !).

    L'auteure donne beaucoup de liberté à ses élèves (plusieurs activités sont possibles à chaque atelier); ce qui rend très facile la différenciation mais qui implique aussi beaucoup d'autonomie. A vous d'adapter selon le moment de l'année et vos élèves.

     

              3. Pourquoi parles-tu d'atelier et non de centre mathématique comme dans le livre ?

    Tout simplement parce que pour moi ce temps de travail ressemble à un temps d'atelier organisé autrement, et le terme est plus évocateur pour la plupart des PE je pense !

     

               4 . Comment introduire un nouvel atelier ?

    L'auteure conseille de systématiquement faire une mini-leçons pour montrer le matériel à employer et apprendre aux élèves comment on veut qu'ils l'utilisent (pour ne pas qu'ils jouent avec).

     

              5. Ces ateliers de manipulation sont-ils en opposition avec un travail sur des fiches papier ?

    En théorie oui car ces ateliers sont conçus pour de la manipulation mathématiques mais, et notamment pour des cycles 3, je pense qu'un travail sur fiche/fichier/cahier peut compléter.

     

              6 . Un truc, une astuce pour ce temps de travail ?

     Dans le livre, l'auteure insiste vraiment sur le rangement et l'organisation de son matériel afin de bien savoir ce que l'on a sous la main et de regrouper tout ce qui sert pour les mesures et le temps (par exemple) pour ne pas avoir à chercher à chaque fois !

     

    « Imiter et s'entrainerBien jouer ensemble »
    Partager via Gmail Pin It

    Tags Tags :